On entend souvent que le pardon peut-être libérateur,

que le fait de pardonner permet de gagner en liberté et en légèreté.

Pourtant, pardonner n’est pas si simple.

Il est possible de se dire,

inconsciemment,

que la personne qui nous a fait du mal ne mérite pas notre pardon.

 

Et ainsi, on s’enferme dans une forme de rancœur.

Avec le temps, cette rancœur peut avoir des effets négatifs sur notre santé.

 

Nelson Mandela disait :

« Avoir du ressentiment, c’est comme boire du poison et s’attendre à ce que ce poison tue votre ennemi. »

L’autre n’en ressentira jamais les effets.

Mais nous, si.

 

Le stress,

provoqué par cette rancœur,

engendrera la libération de cortisol.

Et, peu à peu,

le cortisol affaiblira le système immunitaire.

 

C’est ainsi qu’en refusant de lâcher prise,

on s’administre un poison.

 

Pourquoi est-ce si difficile de lâcher prise ?

 

La charge émotionnelle passée

était telle

que la scène se rejoue à l’intérieur de nous.

 

L’autre est devenu une part de nous qui entretient la rancœur.

Et face à lui,

naissent les reproches que l’on se fait de ne pas avoir agi différemment à l’époque.

 

C’est la double peine.

 

Comment sortir de cela ?

 

Pardonner.

Mais il ne s’agit pas de pardonner à l’autre.

Il s’agit se pardonner à soi-même.

 

Se pardonner d’avoir agi comme on a agi à l’époque

parce que  ,

lorsque cela s’est produit ,

c’était la meilleure chose que l’on ait trouvé à faire.

 

Se pardonner à soi-même

est un moyen de laisser aller cette émotion négative qui s’est cristallisée dans notre corps,

de laisser-aller cette part de l’autre que nous avons intégré en nous.

 

Et vite, les effets du stress cesseront

tout comme l’excès de cortisol

notre système unitaire se réactivera

et notre santé suivra.

 

Le pardon est un acte de bienveillance envers soi-même 

qui peut être porté au travers d’un coaching de santé.